•  Dans la Fonction Publique Territoriale, une équipe est toujours composée des présents et des absents (la proportion étant respectivement de 2/3 pour 1/3). La mienne ne pouvait pas faire  exception. La seule différence résidait dans la qualité des absents. L’un de ceux-là illuminait le musée par la pénurie d’idées que son départ avait laissé au sein de l’équipe devenue orpheline.

    Ce Messie était incarné par Aline une agent trapue tatouée CGDT au look masculin assumé (55 ans selon une datation, cheveux blonds platine courts, lunettes rondes, bouche pincée, frange capillaire d’un joueur de foot des années 80 et boucles d’oreilles artisanales mi indiennes mi déglinguées). Les autres agents attendaient, espéraient le retour de maladie de l’incarnation locale de la lutte anti-patronale. Aussi, Aline m’avait été annoncé comme une menace, une héroïne vengeresse qui allait remettre de l’ordre dans ce service qui était opportunément resté sans responsable (donc coupable !) pendant six mois et qui dénoncerait tout haut les velléités scandaleuses du jeune Trouduc de conservateur de faire fonctionner un musée à la dérive. Cette période fastueuse avait été paradisiaque pour l’équipe : plus de chef de service, plus besoin d’ouvrir le musée même si des visiteurs stationnaient devant la porte  (j’en ai fait l’expérience avant de me présenter à l’entretien qui allait décider de mon avenir dans ce musée), permission syndicale et même obligation d’utiliser le téléphone strictement pour l’usage personnel,…etc.

    Toutefois, Aline était encore en souffrance. Son visage trahissait un état d’esprit asthénique, brisé par plus de 30 années de lutte, deux cures de dés-alcoolisation, six dépressions, un zeste de schizophrénie, une  dépendance affective à l’égard de sa mère, de l’anxiété à travailler et bien sûr deux tentatives de suicide la faisant entrer dans le club super select des suicidaires assumées du musée (3 sur une équipe de 7, heureusement pour un taux de mortalité de 0). A son arrivée, les présentations furent expédiées puisque Aline n’écoutât pas mon mot de bienvenue et de présentation. En passant à côté de moi (à une distance de 10 cm sans daigner me regarder), Aline alla directement en salle de pause, c’est-à-dire discuter dans le bureau de la Perle, qui se trouvait dans un état de bénédiction similaire à celui de Bernadette (Chirac ou Soubirous, c’est pareil !), afin de récupérer de l’effort qui l’avait contrainte à se lever pour venir travailler. Aline dévoilait donc peu d’ambitions professionnelles et assumait son choix en venant régulièrement, en qualité de porte-bonne-parole, représenter l’équipe dans le but unique de me demander de justifier la torture que j’imposais. Pour revendiquer, Aline avait deux phrases déversées avec le même air accablé et qu’elle avait apprises par cœur à l’école syndicale :

    1)      - « Mais, pourquoi est-ce que vous faite cela ? »

    2)      – « Pourquoi êtes-vous comme cela ? »

    Les réponses étaient évidentes et irrémédiablement identiques 

    1)      – « Bin, parce qu’on a un service à faire tourner ! »

    2)      – « Bin, pour qu’on bosse tous à cause du service qui doit tourner !».

    Excusez le défaut d’originalité de mes réponses mais je ne savais vraiment pas quoi dire sur le moment !

    Aline me signifia savamment plusieurs fois, alors qu’elle surveillait le bon fonctionnement des gonds de la porte d’entrée sur sa propre initiative, qu’il n’était pas question que la situation empira davantage. Cela ne pouvait plus durer. Rapidement, elle se mettrait en contact avec la chef du syndicat, sa copine de lutte, pour mener une action. Mais avant, Aline préféra, comme notre président, prendre de la hauteur et partir s’imprégner de sa fonction syndicale en optant pour un congés maladie accordé par son médecin. Aline repartît donc pendant un mois pour se soigner. Mais avant, elle annonça qu’elle prendrait deux semaines de vacances supplémentaires à la suite de sa guérison.

    Au moins, j’avais compris une chose : que je ne pouvais surtout pas confier à Aline l’organisation des plannings de l’équipe.

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  •  Dans l’équipe d’un musée, il y a deux catégories de personnes. D’une part, il y a les gens adoubés par la République parce que lauréats d’un concours (ou embauchés car encartés ou bien en cheville avec l’Elu). Ceux-là sont nobles et s’octroient le droit, encouragés par l’idéologie CFGT, de mépriser tout ce qui ne leur ressemble pas. D’autre part, il y a les contractuels. La première catégorie méprise donc la seconde.

    Dans mon équipe, que je n’ai pas encore présentée dans sa totalité, existait un être extraordinaire dont on m’avait dit en débarquant dans la Fonction Publique Territoriale :

    -         « Tu verras, ça existe »

    Cette personne était UNE contractuelle. Oui, dans la FPT, on ne dit pas que Madame est contractuelle mais bien c’est une contractuelle afin que l’on distingue bien cet être des autres.

    Avant mon arrivée et sans avoir pris connaissance du Code du Travail et du Respect de l’Autre, la Mairie avait déjà établi une dizaine de CDD à cette dame qui n’avait pas d’autre choix que d’accepter puisque l’attendaient des trucs qu’on appelle dans la vie ordinaire : précarité, pauvreté et chômage. Dans le but de nourrir sa famille, la contractuelle acceptait sans rechigner les missions que souffrait de lui confier la DRH -Direction pour la Réanimation et la Hantise des agent- pour des durées qui variaient entre une demi-journée et quelques mois.

    Les missions de la contractuelle étaient mal définies, même pas définies du tout par pure convenance. Sa seule mission : bosser à la place des titulaires absents pour des raisons diverses (bras qui marche plus, picole surhumaine, pas envie d’bosser..etc). La DRH, en harmonie avec les agents titulaires et s’en s’être concertés, avaient mis en place une flexibilité dont continue à rêver le MEDEF. La contractuelle débarquait sous l’insistance des agents surchargées par le boulot que personne n’osait leur confier dans le souci qu’il ne fut pas bien réalisé. Ses tâches étaient très diverses : un jour à la bibliothèque, un autre à l’accueil, un troisième au secrétariat, un quatrième à travailler sur les animations avec les gamins. En à peine une semaine, la contractuelle avait fait le tour d’un service qu’elle avait compris et avait même fait preuve d’esprit d’initiative. Cette entreprise personnelle fut aussi sa fin comme le relate le dialogue surpris entre deux agents :

    -         « Pas titulaire, elle fait des choses ême pas inscrites dans les missions ».

        -         « Ouais, c’est vrai, et si ça continue on s’ra obligés de faire comme elle !»

    Fort heureusement, la DRH, avec le soutien des agents qui s’y étaient manifestées sans m’en informer, a stoppé la contractuelle dans son élan de zèle en lui demandant de regagner dare-dare sa chaumière dès sa mission terminée.

    Quelques semaines plus tard, lors d’une réunion bidon (réunion de service) avec la DGA -Directrice Groggy Anesthésiée- celle-ci épanchât son soulagement à cause de la contractuelle qui avait commencé à faire se poser quelques questions parmi les agents.

    -         « Mais qu’a-t-elle fait pour s’attirer les foudres de ses collègues à ce point ? »

          -        « Elle a bossé…. ».

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  •  Un vernissage est une rencontre entre l’artiste et un public généralement autorisé. Cette autorisation relève uniquement du statut social et non des goûts ou de l’aptitude artistique à porter un avis de qualité. Les critères de cette mairie de gauche sont très souples : inviter la garde du maire (= son chenil : le chef-cab, le dir-cab et sa femme qu’il emploie comme secrétaire), le préfet, le larbin du préfet, quelques profs encartés, des commerçants (du coiffeur à l’esthéticienne), des professions libérales (du pédicure au proctologue) et quelques artistes reconnus par la qualité des coups de langue qu’ils fournissent en rafale lorsque l’élu ou le maire passe les troupes en revue.

    Voilà en quelques mots l’usage d’un vernissage. Officiellement. Plus réellement, un vernissage permet à l’élu de venir se montrer pour prononcer trois mots, toujours les mêmes : magnifique, travail exceptionnel et avant-gardiste, pour se pâmer devant des croûtes qu’il salissait en douce avec son pote le proctologue juste avant. D’ailleurs, au moment du discours, il n’est pas envisageable qu’un membre du musée, y compris son responsable, se trouve près de l’élu qui exige très solennellement que je rejoigne le bataillon des courtisans. Il est préférable de se tenir à distance du groupe si on ne veut pas percevoir les claquements secs des fesses dodues de l’esthéticienne ou encore subir l’odeur de la poche urinaire du Préfet qui vient de se percer. Et de toutes façons, il faut rester à l’écart pour que l’élu comprenne que je ne fais pas partie de sa cour. 

    Pour l’élu, c’est l’occasion d’exposer sa délégation à la culture et de s’enfiler une coupe de champagne en discutant avec le dentiste, le docteur, l’avocat ou le sous-préfet. Seules, par leur accoutrement panaché, quelques rombières se confondent avec les œuvres exposées et trainent chacune leurs chipolatas frisées sur pattes tout juste sorties du toilettage. Il va de soi que jamais ces personnages ne viendront au musée y voir l’expo permanente non pas que ça ne les intéresse pas, mais parce qu’il faut payer ! Et ces gens ne voient pas pourquoi, eux, devraient payer puisqu’on les invite à chaque vernissage et qu’on leur fait croire qu’ils comptent. Et puis, ont-ils besoin de rentrer dans un musée. A les écouter, je crois qu’ils se posent vraiment la question. Pourtant, je leur aurais bien filé quelques abonnements même gratos pour leur salubrité mentale.

    Et d’un coup, sans qu’on ne s’y attende, l’élu peut surprendre. Il lui arrive de porter une attention, ou plutôt une curiosité, à l’expo et de devoir évoquer cet intérêt avec le responsable du musée.

    -         « Pour la prochaine expo, ce sera Léonardo ! »

    -         « Quoi !Ah bon ! Pourtant on a un planning que vous avez validé en commission Culture et c’est un autre qui est déjà programmé. Et puis l’année est remplie »

    -         « C’est pas grave, tu enlèves le mec prévu et tu mets Léonardo à sa place. C’est un pote! »

    -         « Alors il faut que vous appeliez Machin pour lui dire qu’il est retiré du programme »

    -         « Non, pas le temps ! C’est ton boulot ».

    Donc, un élu est à la fois un mélange de courage, d’égard, de constance et surtout de parole… avec ses amis. Léonardo et le proctologue le savent bien.


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  •  Parmi mon équipe de winneuses, l’une des agents présentait les caractéristiques inédites d’avoir éprouvé des compétences en secrétariat. C’était La Perle (voir un post précédent). Non pas que j’espérais qu’elle ait pu me donner quelques conseils sur le rangement de mon bureau, de ce côté-là c’était totalement illusoire bien qu’un bon coup de pied au cul eut été le seul argument pour me forcer à ordonner mon capharnaüm. En revanche, j’avais eu l’idée insensée, puisqu’elle faisait partie du service, de travailler avec La Perle et de m’appuyer sur son expérience dans le but d’installer une forme d’entente qui nous aurait amener à collaborer harmonieusement. Après tout, après avoir côtoyé tous les services de la ville et s’être fait foutre à la porte de chacun d’entre eux, j’imaginais que ses renvois étaient dus exclusivement à des jalousies professionnelles de la part de ceux avec qui elle avait bossé et qui ne supportaient pas cet agrégat abject et irrespectueux d’aptitudes professionnelles dans une seule personne. Mon objectif était donc de réhabiliter les capacités inexploitées de La Perle.

    Mais, ce retour à la vie normale devait être doux selon une préconisation administrativo-médicale de la Directrice Groggy Anesthésiée. Donc, n’ayant surtout pas voulu donner à La Perle l’impression désagréable de subordination hiérarchique, au début je rédigeais les courriers moi-même puis les lui transmettais. Internet était bien branché sur son PC mais elle montrait des réticences à l’utiliser et disait être en souffrance d’un manque évident de formation. Evoquer l’usage du web en sa présence provoquait en elle des TOC et des mimiques faciales aussi angoissants qu’un Gilles de la Tourette en crise dans une rame de métro bondée ! Préférant laisser tomber, La Perle me donna une disquette, la seule qu’elle utilisait depuis trois ans (et la seule qu’elle avait), pour que je lui livra les fichiers de mes courriers tapés avec un traitement de texte ordinaire. A cette commande, il fallait ajouter une impression papier de chaque courrier pour la rassurer et apaiser sa psychologie fragilisée.

    Une belle semaine d’été, cinq courriers à re-mettre aux normes de la mairie (2,5 cm de marge à gauche, 3,2 à droite et autant en haut et en bas avec une police de caractère de 12 en Times) lui furent renvoyés par la secrétaire de la Directrice Groggy Anesthésiée. Et oui, aucun de mes courriers ne lui convenait. Outrée, La Perle les arrachait du parapheur et se ruait vers moi dans l’idée de tancer ce « djeun blanc-bec qui fait n’importe quoi parce que pas comme y faut » :

    -         « Mais, vous ne vous rendez pas compte !?! J’ai pris la règle et j’ai mesuré que les marges sont pas aux normeeeuuuhh ! Le parapheur est revenu et y faut tout refaireeeuuh voilà ».

    -         « Alors, passez-moi votre disquette, j’enregistre les fichiers, je fais des impressions de chaque courrier et, si vous l’acceptez, vous mettez tout ça aux normes ? »

    -         « Bon ben si vous voulez…. ».

    L’acceptation était molle. Elle ne s’attendait pas que je fasse appel à ses compétences et repartait à la fois résignée et persuadée de s'être faite piéger en venant déverser son exaspération dans mon bureau devant tant d’anarchisme administratif.

    Plusieurs jours plus tard, je m’impatientais et commençais à m’interroger sur l’efficacité du maire à parapher quelques courriers. Telle Super Nanny, La Perle mêla étonnement et affliction dans son regard devant tant d’impatience.

    -         « Mais, j’ai pas fini enfin ! Les courriers sont pas partis »

    -         « Ah bon, pourtant ça fait cinq jours que je pensais qu'ils se trouvaient en mairie pour la signature…. »

    -         « Regardez par vous-même, les courriers sont là sur MON burôôôôô. On est pas des machines ici hein eh oh ! »

    La Perle retapait chaque feuille de brouillon imprimée et utilisait sa règle scolaire pour mesurer les marges au lieu d’enfourner la disquette dans son mange-disque numérique et d’en extraire les fichiers que je lui avais enregistrés. Comme elle a dit ce jour-là :

    - « Bin oui, comme on m’a appris à la formation je fais du copier-coller! »


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  • C’est quoi un Elu à la culture ?
    Alors, d'une façon générale, un Elu est au départ une personne ordinaire de la vie civile qui, dès le mandat attribué par le maire, se transforme en Monsieur « Je-connais-tout-parce-que-je-sais-mieux-que-n-importe-qui-grâce-à-mon-mandat ! ». Pour faire court, l'Elu est Monsieur Vérité Divine... bien que sa connerie puisse être souillée d'une dimension tout autant céleste dont Il perd conscience. Notez que ce doit être pour cela qu'il existe, au sein de la Fonction Publique Territoriale, des formations pour comprendre la psychologie de l'Elu !

    Quel que soit le projet, Il sait ce qui est nécessaire. De ce fait, Son opinion est parole co(s)mique qu'il est inutile de contredire avec des arguments factuels. Ce portrait est valable pour une grande majorité d'élus.

    Le mien d'Elu, je ne le voyais pas ou presque et faisait partie d'une sous-catégorie : les élus  qui sont absents (comprenez, ceux qui s'en foutent). Complètement désintéressé par ce petit service culturel qui ne payait pas de mine et n'emmerdait personne à l'exception des agents remisés qui y squattaient, mon Elu me rencontrait accidentellement lors des vernissages (objets d'un prochain post) durant lesquels il était en service commandé pour remplacer un autre absent : le maire. Lors de ces rencontres devant la haute société communale, une heure avant l'inauguration l'Elu réclamait une note sur l'objet de l'expo, l'auteur, l'artiste, le titre, bref tout ce qu'il fallait savoir et ce pour quoi il ne s'était jamais passionné et qui malgré tout le ferait se pâmer publiquement de passion soudaine pour le travail d'une personne dont il se fout.

    En revanche, l'Elu savait défendre ardemment, et même violemment son dada à lui sur lequel il était intarissable : le théâtre qui avait toutes sa faveurs. Les dossiers, l'argent, les millions d'euros étaient protégés par les bienfaits et interventions en haut-lieu de l'Elu. Le directeur du théâtre lui-même appelait l'Elu par son prénom, et ornementait son statut social de cette complicité à peine voilée pour ne pas éveiller les soupçons auprès de ses collègues de la culture pas si ingénus ("
    dans "ingénu", y'a "génie", comme dans ingénieur aussi, et "in", c'est quand y'en a pas", Angela in Loft Story 2).

    Ainsi, le soir de l'inauguration du théâtre, la première pièce programmée par le directeur et son pote l'Elu a permis de découvrir un spectacle qui débutait par une danse de filles nues talquées. Il fallait bien être tombé dans la poudre et l'avoir sniffée pour programmer  cette danse de topinambours cocaïnomanes. Peu après, apparaissait un samouraï de type limougeaud gambadant comme un cabri à la poursuite des nymphes qui se réfugièrent sur des cordes de pompiers. Tout cela dura près de deux heures et en espagnol sans sous-tirages. Finalement, et nous étions beaucoup à n'attendre que ça, la représentation se terminât. Le maire et l'Elu montèrent sur scène pour remercier la troupe et le metteur en scène qui offrait ce « théâtre novateur » (= théâtre auquel on ne bite rien !). A la fin de la représentation, j'eus honte pour l'Elu. La pièce terminée, et puisque personne ne saisissait rien, le public hésita à applaudir, en fait il ne savait pas s'il fallait le faire et retenait très poliment son enthousiasme. Ainsi, dix à quinze seconde se sont écoulées entre la fin de la représentation et le début des acclamations polies. Je fus sincèrement gêné pour les acteurs.

    Pour ma part, ce soir-là je compris deux choses. Sous de violentes décharges d'hormones et en voyant les filles nues, l'Elu vibrait d'une tension mal contenue à l'image d'un teckel en rut. Rien de moins banal : en fait j'apprenais que Lui-même faisait partie de la troupe et saisissais mieux les millions d'euros pour Sa cohorte de junkies.

    Je compris aussi que,
    même accablé par le spectacle, il ne fallait surtout pas se lever avant tout le monde pour filer à l'anglaise car il y a toujours un photographe de la presse locale embusqué dans la pénombre.... C'est pour cette raison que le lendemain, je me retrouvais en première page du journal le plus lu avec ma trogne ébahie par le flash accompagnée du sous-titre suivant : « Ouverture du théâtre : une standing ovation et un public conquis » !!

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